Des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques ?
La peau est l’organe le plus large du corps : elle représente environ 16% de son poids total. Elle sert de barrière pour l’organisme… mais elle est loin d’être infranchissable.
La peau, un organe inerte ?
Loin d’être un organe inerte, la peau absorbe une quantité considérable des substances qu’elle rencontre, qu’elles proviennent des textiles, meubles, cosmétique… certaines, très nocives, peuvent pénétrer par cette voie jusqu’au système sanguin.
C’est le cas des tristement célèbres perturbateurs endocriniens dont l’impact sur la santé n’est plus à prouver. Ils impactent :
- La fertilité
- Certains cancers,
- Les troubles du développement…
Il suffit de manipuler un ticket de caisse pour que le fameux Bisphénol A pénètre dans l’organisme; son absorption peut même se multiplier par 100 en cas d’utilisation préalable de produits sur les mains (gel hydroalcoolique, savon, crème) !
La législation est aujourd’hui très insuffisante : même si « c’est la dose qui fait le poison », on remarque aujourd’hui que les seuils légaux sont souvent trop élevés, et ne tiennent pas compte de « l’effet cocktail ».
Le degré d'absorption & ses facteurs
Le degré d’absorption de ces substances par la peau dépend de plusieurs facteurs :
- La zone du corps concernée (selon l’épaisseur de la couche cornée)
- L’état de la peau : plus elle est sèche, fine, déshydratée, irritée ou chaude, plus elle est perméable;
- La taille et la nature (hydrophile ou lipophile) de la molécule concernée;
- L’âge;
- La galénique du produit;
- Le mode d’application.
Comment s'en sortir ?
Une seule solution
Diminuer, autant que possible, la présence de perturbateurs endocriniens dans notre environnement.
40% des cosmétiques contiennent au moins un perturbateur endocrinien* : alors, un grand tri s’impose !
patience, patience...
On s’arme de patience, et d’une liste des perturbateurs endocriniens reconnus (ceux-ci peuvent être synthétiques mais aussi d’origine naturelle).
Attention, cela ne suffit pas : par exemple, des transferts peuvent se faire du packaging (en plastique, souvent) vers le produit.
Analyser, pister
Analyser les étiquettes est un excellent premier pas mais en cosmétique, LA SEULE façon de vous assurer de l’absence totale de perturbateurs endocriniens dans un produit est la soumission, par la marque, de ses produits à un test OEDT*… Alors prudence avec les allégations sans fondement !
La bonne nouvelle ? Des effets immédiats
La bonne nouvelle ? Une fois que vous avez effectué le tri, les effets sur l’organisme sont très rapides. Des tests* ont montré une nette diminution de la concentration dans les urines de certains perturbateurs endocriniens au bout de seulement 3 jours. Alors, même si l’objectif zéro est inatteignable, chaque initiative compte.
Les premiers cosmétiques certifiés sans perturbateurs endocriniens
Avec Moom nous vous avons fait une promesse : celle de garantir l’absence de perturbateurs endocriniens dans vos soins ! Nos cosmétiques sont les seuls produits sur le marché certifiés sans perturbateurs endocriniens grâce au test OEDT.
Pour les découvrir ↓
*Isabelle Doumenc, « J’évacue les perturbateurs endocriniens, c’est parti ». Jouvence éditions, 2018
* Il calcule en laboratoire l’activité oestrogénique présente dans la formule.
* HERMOSA Study, UC Berkeley & Clinica de Salud del Valle de Salinas, 2016
Women Writer : Deborah
Deborah défend l’écologie, le bio et la biodiversité depuis de nombreuses années. Fatiguée de décrypter des listes d’ingrédients pour ses proches, de voir que le marketing surpasse bien trop souvent la législation ou la sécurité de la future maman, Deborah est habitée par une volonté de fer de changer les choses en commençant par ce qu’elle sait faire de mieux : la cosmétique bio de demain.