Vous êtes enceinte et vous vous demandez quels cosmétiques utiliser dans cette étape si importante de votre vie ? On vous comprend. Entre votre peau qui n’en fait qu’à sa tête et les listes d’ingrédients à rallonge, on ne sait plus où donner de la tête.
On vous donne ici quelques bonnes pratiques pour vous en sortir ! ☺
Pourquoi choisir ses soins avec précaution pendant la grossesse ?
Enceinte, la peau peut changer
Pendant la grossesse, la production d’œstrogènes et de progestérone fonctionne à plein régime, la mélanine et le sébum sont au sommet, le collagène est au plus bas… Résultat ? Votre peau se retrouve irritée, craque et les imperfections s’installent. Pour éviter d’empirer la situation, on vous recommande fortement d’éviter les cosmétiques contenant des ingrédients desséchants, irritants ou surgraissants.
La barrière placentaire ne protège pas votre bébé de tout
On sait désormais de source sûre que le placenta ne protège pas votre bébé de tout. Malheureusement, certaines substances, lorsqu’elles passent par la peau, peuvent rendre visite à votre bébé avec des possibles répercussions sur son développement et sa santé1.
Des substances qu’on retrouve (de façon beaucoup trop systématique à notre goût) dans les cosmétiques. Parmi elles, conservateurs, colorants, talc, nanoparticules, ingrédients odorants et autres perturbateurs endocriniens. Si tous ces composants ont déjà des effets néfastes sur l’adulte, vous imaginez bien l’impact que cela peut avoir lorsqu’on expose de manière régulière un petit être en développement. Et ce n’est pas fini, car il existe même une autre famille d’ingrédients qui ne pose d’ailleurs (normalement) pas de problèmes adultes mais est problématique pour un fœtus : c’est le cas par exemple des huiles essentielles. Vous trouvez ça compliqué ? Pas de panique, nous allons faire le tri ensemble et vous aider à vous y retrouvez ! ☺
Concrètement, quels sont les ingrédients à éviter dans la routine cosmétique ?
Les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont nos meilleures alliées pour nos maux du quotidien. Malheureusement, pendant la grossesse, elles peuvent présenter un danger avéré. Cela ne veut pas dire que toutes les huiles essentielles sont dangereuses. Le problème est qu’il n’existe pas de liste officielle des huiles essentielles compatibles avec la grossesse. Pourquoi ? Car comme pour les médicaments, nous n’avons pas d’essais cliniques. C’est vrai que d’un point de vue éthique, il est compliqué de tester des molécules sur des femmes enceintes.
En absence de consensus et parce que certaines ont des effets abortifs, mieux vaut zapper ou en tout cas, jamais sans le conseil avisé d’un.e professionnel.le de santé.
Les perturbateurs endocriniens présents dans vos cosmétiques
Les perturbateurs endocriniens sont à éviter absolument, et encore plus pendant la grossesse. Sur les étiquettes, lorsque vous rencontrez ces ingrédients, fuyez-les à tout prix :
- Les sels d’aluminium : Perturbateurs endocriniens suspectés mais aux effets neurotoxiques avérés2. Nocifs pour les reins, mis en cause dans certains cancers et très courants dans les déodorants, dentifrices, rouges à lèvres.
Comment les reconnaître ? Sous l’appellation « Aluminum chlorohydrate » ou « Aluminum zirconium pentachlorohydrate ».
- Les filtres solaires : Dans les filtres solaires, nous retrouvons les nanoparticules. Les dangers liés à leur utilisation sont nombreux : altération de la barrière protectrice du cerveau, inhibition de protéines indispensables à l’élimination des substances toxiques, atteinte de l’ADN3.
- Les parfums : Les mentions « Fragrance », « Parfum » ou « Aroma » sont souvent la couverture d’agents neurotoxiques, irritants et perturbateurs endocriniens. Ils peuvent être d’origine naturelle dans les cosmétiques. Quand c’est le cas, ils proviennent généralement des huiles essentielles (oups, elles sont plutôt déconseillées, cf plus haut). Le problème ? En France la parfumerie est un art dont la recette est gardée secrète. Comment faire ? En théorie il faudrait croire sur parole les fabricants, qui affirment une éventuelle compatibilité avec la grossesse. En pratique ? On ne peut être sûr de rien puisque la liste d’ingrédients est un secret bien gardé. Dans le doute : on zappe 😉 , d’autant plus que sans parfum ne veut pas dire sans odeur. On peut trouver des odeurs très sympathiques dans certains ingrédients qualitatifs comme l’Hibiscus, les hydrolats de fleurs ou encore certains extraits de plantes et il se pourrait bien que vous y preniez goût à ces odeurs naturelles ! À essayer 😉 !
- Les phtalates : Eux aussi, peuvent être utilisés dans la fabrication de certains parfums. Ils sont mis en cause dans certaines naissances prématurées. Au-delà de la prématurité, ils impactent le développement de l’endométriose, la fertilité des hommes et des femmes, voire les problèmes de malformations, obésité, diabète de nos futurs enfants4. On les retrouve souvent derrière l’étiquette « Parfum », dans quel cas ils ne seront jamais affichés sur la liste d’ingrédients. Mais si vous avez recherchez le sans parfum, vous n’avez pas d’inquiétude à vous faire sur ce point !
Comment les reconnaître ? Sous l’appellation « Diethyl phtalate » (DEP) par exemple. - Les parabènes et le triclosan : Ils sont suspectés de perturber la croissance des petits garçons durant la vie fœtale et les premières années de vie5.
Comment les reconnaître ? Grâce à l’extension « -paraben » Ex : Butyl paraben, methyl paraben, ethyl paraben… Mais prudence avec les remplaçants : le methylisothiazolinone s’avère être un perturbateur endocrinien lui aussi, et 3 fois plus allergisant. Toutes ces substances sont interdites en labellisation bio : un bon moyen d’en avoir le cœur net et de ne plus s’en inquiéter. - Le phenoxyethanol : Il n’est pas encore reconnu comme perturbateur endocrinien (bien que les accusations s’accumulent). Cependant, il est très bien absorbé par la peau et neurotoxique pour le foie et le sang. Il est mis en cause dans l’augmentation du risque de fausse couche, de prématurité, de malformations congénitales… On vous recommande de l’éviter.
Comment le reconnaître ? Sous l’appellation « Phenoxyethanol » - Le résorcinol : Utilisé dans les colorations capillaires, on le soupçonne d’être un perturbateur endocrinien.
Comment le reconnaître ? Sous l’appellation « Resorcinol » - Les alkylphénols : Ils ont un effet suspecté sur la fertilité et/ou le développement fœtal. On les retrouve dans les produits d’hygiène et de beauté.
Comment les reconnaître ? Par exemple sous l’appellation « Nonylphénol », « Nonoxynol », « Octylphénol », « Propylphénol »… - Les silicones : Certains silicones sont des perturbateurs endocriniens. C’est le cas par exemple du cyclopentasiloxane.
Comment les reconnaître ? Les ingrédients se finissent en « -cone » ou en « -xane ». Ex : « Dimethicone ». - Les PEG : À cause de leur processus de fabrication, les PEG peuvent contenir un composé potentiellement cancérigène. Et comme si cela ne suffisait pas : ils agissent en véritable cheval de troie en rendant la peau plus perméable. À cause de lui, vous êtes plus vulnérable aux composants néfastes.
Comment les reconnaître ? Ils sont composés des 3 lettres PEG suivies d’un chiffre (facile 😎). Ex : PEG-150 - EDTA : Lorsque vous choisissez vos cosmétiques, vous devez le prendre en compte. Les études ne montrent pas d’effets toxiques mais, il y a un grand MAIS, il facilite -lui aussi- le passage d’autres substances néfastes. Le problème avec ces ingrédients ? La formule peut être la plus clean qui soit, après utilisation, c’est comme aller se battre contre la pollution et tous les perturbateurs endocriniens que votre peau rencontre dans l’air… à poil ! Sans bouclier, sans armes… Et votre peau est la meilleure barrière que vous pouvez vous offrir contre toutes nos perturbations du quotidien.
Comment les reconnaître ? Vous pouvez les rencontrer sous le nom de « Disodium EDTA », « Tetrasodium EDTA », « Trisodium EDTA »… - Les huiles minérales : Elles contiennent un dérivé du pétrole et peuvent donc contenir des composés aromatiques suspectés d’être cancérigènes. En plus de ces composés, ces huiles nécessitent d’être raffinées pour en enlever les impuretés, mais toutes les impuretés ne disparaissent pas totalement. Une dernière raison de les éviter : leur impact sur la planète est néfaste. Pour cette raison, on vous recommande de les éviter.
Comment les reconnaître ? Par exemple sous le nom de « Paraffin », « Petrolatum », « Ceresin », « Synthetic wax », « Paraffinum liquidum »…
Les photosensibilisants : gare aux taches pigmentaires !
Vous l’avez bien compris, la grossesse chamboule la production d’hormones. Résultat ? Votre peau hyper stimulée est prête à se défendre à la moindre attaque en produisant de la mélanine. Bonjour les taches pigmentaires ! Certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes, mais si vous avez lu notre point plus haut vous les évitez déjà ☺.
Au rayon des actifs photosensibilisants, on compte aussi une autre famille d’actifs qu’on ne soupçonne pas toujours… Ce sont les actifs exfoliants. Exfolier sa peau pour parfaire le bronzage : parfait mais il faut le faire avant de s’exposer. Par “avant”, on entend au moins à distance d’une nuit de l’exposition.
Petites exceptions pour les exfoliants comme l’acide glycolique, lactique et salicylique qui sont eux autorisés à condition qu’ils soient dosés à une faible concentration.
Compris ! Maintenant comment je choisis mes cosmétiques ?
Je me tourne vers des cosmétiques spécifiques pour les femmes enceintes
Pour qu’un cosmétique soit compatible avec la femme enceinte, il faut que ce soit mentionné sur le packaging. Si ça ne l’est pas, alors cette allégation ne doit figurer nulle part. Spoiler alert : la DGCCRF a énormément de travail sur les allégations trompeuses figurant sur les sites internet, et les réseaux sociaux. Aucune de ces communications n’est passée entre les mains d’un toxicologue (et heureusement car on ne s’en sortirait pas) mais cela amène bien souvent à des dérives (vous avez peut-être suivi l’affaire d’un grand groupe qui a été condamnée pour avoir vendu des produits pour la grossesse qui n’en étaient pas).
Pour parler de la théorie et du cadre légal : en principe, les marques destinées aux femmes enceintes doivent soumettre leurs produits à la validation d’un toxicologue. La liste de critères à remplir pour obtenir cette validation est plus pointue que pour un produit classique.
Les marques doivent aussi se soumettre à des tests supplémentaires qui sont très coûteux. Malheureusement, même si c’est un premier pas, il ne suffit pas car s’il permet de vous garantir l’absence de certaines huiles essentielles, pour les perturbateurs endocriniens : il n’en est rien… et c’est là que les labels sont d’une aide précieuse.
J’exige des labels
Savoir reconnaître les labels est primordial pour choisir au mieux ses cosmétiques mais attention aux faux labels ! Certaines marques n’hésitent pas à les utiliser pour tromper le consommateur : on appelle ça le greenwashing. En réalité, en Europe, peu de labels bio existent et il est relativement simple de les retenir. Voici les plus courants, en dehors de ces pictos, vous saurez maintenant que la marque a utilisé une technique marketing pour vous tromper 🕵️♀️.
Allons au plus simple et au plus pratique : certains labels se sont regroupés pour créer un référentiel commun en Europe afin de faire en sorte que le consommateur s’y retrouve (brillant non ?). Les labels peuvent ensuite y ajouter des spécificités écologiques/éthiques ou retirer de leur référentiel certains ingrédients. Mais au moins la base est là : dans le référentiel COSMOS ORGANIC, vous avez 95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des ingrédients pouvant être bio et 20% d’ingrédients biologiques sur le total du produit (petite exception sur les produits à plus de 80% d’origine minérale et les produits rincés où le % minimum est à 10%). Si vous avez du mal à retenir les labels, vous remarquerez un point commun à chacun de ces labels : c’est la petite ligne COSMOS ORGANIC qu’on retrouve au-dessous (elle est normalement obligatoire).
Parmi ces labels, on retrouve (dans l’ordre) : BDIH (label allemand), Soil Association (label du Royaume Uni), Cosmébio (label français), Ecocert (label français), ICEA (label italien).
Labels environnementaux
Il se peut que vous trouviez dans votre rayon 2 autres labels ne faisant pas partie du référentiel COSMOS :
Nature et Progrès : Ce label compte parmi les plus exigeants en terme de respect de l’environnement. Il impose que les produits soient biodégradables et des règles strictes en termes de biodiversité, saisonnalité, bien-être animal… On retrouve les mêmes pourcentages obligatoires qu’avec le label Cosmébio. Moins courants, les laboratoires qui l’utilisent sont aussi plus rares.
NATRUE : Ce label Belge a des exigences en matière de naturalité et durabilité. Tous les éléments de la chaîne de fabrication sont pris en compte pour pouvoir bénéficier de ce label. Les cosmétiques biologiques doivent contenir au moins 20% d’ingrédients naturels et au moins 95% des ingrédients végétaux doivent être issus de l’agriculture biologique (les % sont donc les mêmes qu’avec COSMOS).
Pour ce qui est des autres labels qui restent courants (mais moins), je vous les mets par ici :
Je fais la différence entre le naturel et le bio
Naturel ne veut pas dire bio. Quand vous recherchez une orange bio, vous allez bien en magasin bio ou en rayon bio. En cosmétique c’est pareil ! Le label bio est plus exigeant que le label naturel et on y retrouve surtout : des matières premières biologiques. Si vous recherchez des cosmétiques dont les ingrédients sont cultivés avec l’agriculture biologique : il faut recherche le label bio car le label naturel ne respecte pas les principes de l’agriculture biologique (coucou les résidus de pesticides). Pour ne pas vous perdre, les labels naturels et bio possèdent le même pictogramme, ce n’est que la petite phrase apposée en-dessous qui vous permet de savoir s’il s’agit d’un produit labellisé naturel ou bio par exemple « COSMOS NATURAL » VS « COSMOS ORGANIC ». Il faut donc avoir l’œil ! Voici les mêmes labels que ci-dessus mais naturel cette fois-ci !
J’évite les perturbateurs endocriniens
Le naturel et le bio labellisés sont déjà une bonne façon de vous préserver de certains composants toxiques. Malheureusement, ce n’est pas suffisant. Les parfums sont encore un secret trop opaque pour qu’on leur accorde notre confiance et certains composants problématiques sont encore acceptés en biologique, comme c’est le cas pour le dioxyde de titane par exemple, ou encore l’oxyde de zinc. Ils devraient être acceptés uniquement en solaire à partir de 2025… Mais ce n’est pas tout, puisque certains composants naturels possèdent eux aussi une action oestrogénique. C’est le cas du soja, du lin, du sésame…
Hélas, aujourd’hui, le seul test permettant d’assurer l’absence d’activité oestrogénique dans un produit est le test OEDT, et la marque moom est actuellement la seule sur le marché à l’utiliser sur ses produits. Encore mieux que de barrer certains composants suspectés d’être des PE, il permet de retirer de la formule tout ce qui peut modifier le système endocrinien (y compris les PE que nous n’avons pas encore découvert !), c’est une grande avancée ! Mais il a encore une arme secrète : ce test permet aussi de détecter si le packaging altère la formule et lui transfère une activité oestrogénique ! Ce qui nous mène au dernier point…
À la recherche de cosmétiques sans parfum et sans perturbateurs endocriniens ?
Avec Moom, nous vous avons fait une promesse : celle de garantir l’absence de perturbateurs endocriniens dans vos soins ! Nos cosmétiques sont les seuls produits sur le marché certifiés sans perturbateurs endocriniens grâce au test OEDT.
🌱 certifiée bio 👾 certifiée sans perturbateurs endocriniens
🧪 sans parfum 🍋 sans huiles essentielles
🤰🏻 compatible grossesse & allaitement
Je pense au packaging de mes cosmétiques dès que possible
La queen de la queen du sans perturbateurs endocriniens choisit aussi des contenants… en verre. Vous savez pourquoi ? Car même si la formule est clean, il se peut qu’il y ait des transferts du packaging vers la formule. C’est ce qui peut arriver avec des packagings en plastique. Cette expérience a été démontrée par le test OEDT, une même formule ne passait pas le test avec un packaging en plastique. Méfiez-vous donc de vos contenants !
Pour ne plus avoir à vous poser de questions sur ce que vous pouvez appliquer pendant la grossesse, on vous conseille la marque moom. Elle est la seule à certifier l’absence totale de perturbateurs endocriniens au sein de ses produits, à l’aide d’un test réalisé en laboratoire.
En outre, les produits sont labellisés bio, sans parfum et sans huiles essentielles. Une gamme spécialement pensée pour répondre aux besoins de la femme avant, pendant et après la grossesse.
Et bien évidemment, le tout dans des packagings en verre 😉 ! Pour ce qui est du reste, on espère que cet article vous a donné les armes nécessaires pour bien choisir vos cosmétiques. Car avoir une belle peau sans mettre à mal sa santé : c’est possible 💪🏽.
Sources
1 Une étude de 2019 menée par l’INSERM et publiée dans The Lancet démontre que les enfants exposés aux polluants chimiques dans le ventre de leur mère ou pendant les premiers mois de vie ont des capacités respiratoires diminuées
2 En Juin 2012, l’académie nationale de médecine déclare « considérer l’aluminium comme un produit neurotoxique de façon aiguë
3 Voir les différentes études parues dans « Nanoparticules : un danger pour le cerveau de Marie Céline Roy, 04/09/2018
4 Une étude de 2022 menée par Le laboratoire Épigénétique et Environnement du CNRGH a démonté que des maladies se manifestant à l’âge adulte peuvent trouver leur origine dans les toutes premières phases de la vie, y compris le développement prénatal. Cette étude suggère que l’exposition du fœtus à un facteur environnemental comme les phtalates pourrait affecter son développement par un mécanisme d’épigénétique
5 Une étude de 2014 menée par un consortium de recherche (Inserm, CHU de Nancy & Poitiers, CDC Atlanta, Université de Grenoble) a publié une étude épidémiologique montrant que l’exposition pendant la grossesse à certains phénols, notamment les parabènes et le triclosan, pourrait perturber la croissance des petits garçons durant la vie fœtale et les premières années de vie
Women Writer : Lisa
Dans la famille de Lisa, on est fan de cosmétiques de mère en fille. Passionnée de féminisme et d’écologie, elle adore mettre sa plume au service des causes qui lui sont chères. Sa curiosité et sa volonté de faire bouger les choses font d’elle une alliée de taille dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens !
Pas étonnant qu’elle ait rejoint la team moom …