Les dangers des crèmes solaires : perturbateurs endocriniens et risques pour la santé
Filtres solaires chimiques ou minéraux, lesquels choisir ?
La question est de taille vis-à-vis de notre santé mais aussi de l’environnement puisqu’on estime que chaque seconde 1L de crème solaire est déversé dans les océans. Au total, jusqu’à 14 000 tonnes de crèmes solaires se retrouvent chaque année dans nos océans… Entre impact environnemental et impact réel sur notre santé, il est primordial de choisir sa crème solaire en connaissance de cause.
Filtres solaires des crèmes solaires conventionnelles, quels risques ?
Depuis quelques années, nous entendons de plus en plus parler des filtres solaires conventionnels, et pour cause : auraient-ils eu aussi leur part de responsabilité dans l’apparition de certains types de cancer ? Plutôt dommage de se protéger du cancer de la peau en augmentant les risques d’apparition d’un autre type de cancer… Au-delà du filtre solaire, d’autres ingrédients ne posent-ils pas eux aussi problème ? Les chercheurs pensent aussi aujourd’hui que les crèmes solaires pourraient avoir un rôle à jouer dans l’apparition de certains cancers voire de certains troubles du développement et de la fertilité. Faisons le point sur ces ingrédients qui suscitent bien des interrogations.
Zoom sur les dangers de l’octocrylène : un filtre solaire controversé
Les dangers de l’octocrylène sur la santé
L’octocrylène est un filtre solaire plus que courant dans vos crèmes solaires. Malheureusement, les études s’accumulent quant aux dangers de cette substance. L’octocrylène est déjà soupçonné d’être un perturbateur endocrinien mais depuis 2021, grâce à une étude scientifique menée par le CNRS, on sait avec certitude qu’il se transforme en un composé cancérigène : la benzophénone. Et le problème est de taille puisque le benzophénone peut être absorbé à 70% par la peau ! On retrouve de l’octocrylène dans des marques comme Garnier, Uriage, Bioderma, La Roche Posay, L’Oréal… Autre fait marquant, au bout d’un an, les doses de benzophénone contenues dans ces crèmes augmentent de manière drastique : raison supplémentaire de jeter ces tubes peu recommandables.
D’ailleurs, un des chercheurs amène à la prudence vis à vis de ces crèmes solaires contenant de l’octocrylène :
"[L’octocrylène] peut provoquer des cancers, notamment des cancers du foie. C'est une molécule qui affecte les fonctions thyroïdiennes et qui perturbe le développement des organes reproducteurs."
Vous voilà averties !
Les dangers de l’octocrylène sur l’environnement
Vous aimez la nature et souhaitez la préserver ? Voici une autre raison d’abandonner l’octocrylène : il est toxique pour les coraux. Plusieurs îles l’ont déjà interdit comme les Îles Vierges ou la République des Palaos. Depuis le 1er Janvier 2023, Hawaï l’a également ajouté à sa liste des filtres solaires interdits.
L’octocrylène reste-t-il autorisé grâce au pouvoir des industriels ?
Pour toutes ces raisons, en 2023 l’ANSES a demandé à la Commission Européenne d’interdire l’usage de l’octocrylène mais il semblerait que cette demande ne plaise pas aux industriels qui font des pieds et des mains pour annuler cette interdiction. Leur argument ? La perte des coraux serait majoritairement due au réchauffement des océans… Sauf qu’une étude italienne indique qu’environ 10% des coraux sont impactés directement par les filtres anti-UV. 10%, c’est beaucoup dans un océan malade.
Une nouvelle qui ne nous étonne qu’à moitié car déjà en 2019, l’Oréal sortait un communiqué soutenant que l’octocrylène était sans danger pour les coraux en se basant sur une étude publiée dans la revue Coral Reef. Le problème ? Difficile de croire en la véracité de cette étude quand on sait que parmi les 8 chercheurs qui participaient à l’étude, 5 d’entre eux étaient des salariés de l’Oréal. Y aurait-il conflit d’intérêt ? Je vous laisse en juger vous-même 😅 même si j’ai un sérieux avis sur la question…
Affaire à suivre…
Les autres filtres solaires problématiques
Mais alors, il suffit de prendre des crèmes solaires sans octocrylène ? Eh non ça serait trop facile. Voici une liste des autres filtres solaires problématiques :
Homosalate
Selon un rapport de la Commission Européenne, des études suggèrent qu’il peut agir comme perturbateur endocrinien en imitant les oestrogènes. Il serait responsable de prolifération des cellules cancéreuses du sein en test in vitro. Des études plutôt inquiétantes quant on sait qu’après application de ce filtre sur la peau, on retrouve des concentrations d’homosalate dans le sang.
Benzophenone (Oxybenzone, BP-3, BZ-3) et Ethylhexyl methoxycinnamate (Octinoxate)
Reconnus pour leur activité oestrogénique, ces 2 filtres possèdent des effets de perturbateurs endocriniens reconnus par des tests in vitro et in vivo. C’est d’ailleurs aussi le cas du Methylbenzylidene Camphor (4-MBC). Ils sont aussi associés à un risque cancérigène notamment sur les cancers hormonaux.
Ethylhexyl Methoxycinnamate (Octinoxate)
Il est lié à des effets cancérigènes probables. Il créerait des interactions avec les récepteurs hormonaux.
4-Methylbenzylidene Camphor (4-MBC), Isoamyl p-Methoxycinnamate
Ils sont toxiques pour les coraux et pour d’autres formes de vie marine. Et s’en est de même pour l’Avobenzone pourtant largement utilisé.
Convaincue que les filtres solaires conventionnels n’ont rien de bon pour votre santé et l’environnement ? Il y a un autre problème avec les crèmes solaires conventionnelles. Conservateurs, parfum, émulsifiants, perturbateurs endocriniens soupçonnés et avérés se disputent la vedette dans le reste de la formule.
Les autres ingrédients problématiques des crèmes solaires conventionnelles
Réduire l’impact des crèmes solaires classiques à leur filtres solaires serait une erreur. D’autres ingrédients rendent les crèmes solaires conventionnelles peu fréquentables. Pour vous en citer quelques uns :
Parabens
Perturbateurs endocriniens, ils peuvent interférer avec les hormones naturelles du corps et ont été associés à un risque accru de cancer du sein. Dans vos listes d’ingrédients, ils sont facilement reconnaissables grâce à leur terminaison en “paraben” : Methylparaben, Ethylparaben, Propylparaben, Butylparaben.
Phénoxyéthanol
Selon la FEBEA, le phénoxyéthanol peut déclencher des réactions allergiques telles que de l’eczéma ou encore de l’urticaire mais des études évoquent aussi des effets toxiques sur le sang et le foie. Quant à la peau : elle le trouve très irritant.
Phtalates
Bien que réglementés, les phtalates sont encore présents dans nos cosmétiques. Leur dose a juste été réglementée, malheureusement ils font partie de la grande famille des perturbateurs endocriniens. Le problème ? En matière de perturbateurs endocriniens, on sait depuis de longues années que ce n’est plus la dose qui fait le poison. Les phtalates peuvent affecter la fertilité et sont liés à des problèmes de développement et des anomalies du foetus…
Dans vos listes d’ingrédients, on les retrouve couramment sous le nom : Dibutylphthalate (DBP), Diethylphthalate (DEP), Dimethylphthalate (DMP).
Là où cela devient embêtant, c’est qu’ils peuvent aussi se cacher derrière l’ingrédient “parfum” car les phtalates ont l’avantage de fixer les parfums…
Triclosan
Le Triclosan n’a rien d’un enfant de cœur. Les études s’accumulent sur cet ingrédient : cancer, infertilité, impact sur le fœtus, nous y avons dédié tout un article tellement le sujet est vaste.
>>>> Triclosan quels dangers pour la santé humaine
Et nous pourrions continuer des heures puisqu’il y a aussi le formaldéhyde cancérigène reconnu, les sulfates, des PEG, EDTA… Face à tous ces ingrédients problématiques, la balance pèse énormément du côté des crèmes solaires labellisées biologiques. En revanche, il faut savoir que les filtres minéraux possèdent eux aussi des effets sur notre santé, voire l’environnement.
Filtres solaires des crèmes solaires biologiques ou naturelles, quels risques ?
Deux filtres solaires sont autorisés en label bio et naturel mais avant de vous parler d’eux, quelques mises aux points sont nécessaires.
Ne vous faites pas avoir par les marques qui se prétendent naturelles, à moins d’être une serial-dénicheuse des ingrédients qui posent problème dans les listes INCI : mieux vaut chercher les labels !
On vous les remets par ici (à force on est certaine que vous les retiendrez).
Ceci étant fait, vous avez trouvé une crème solaire labellisée biologiques ? C’est une bonne nouvelle parce que c’est actuellement la façon la plus sûre de se protéger si vous êtes à découvert. Malheureusement, la plus sûre n’est pas 100% sûre, voilà pourquoi il faut réserver l’usage de la crème solaire aux moments d’expositions mais nous en reparlerons…
L’histoire des nanoparticules dans les crèmes solaires
Il n’y a plus de doute concernant les nano. Autrefois, il était coutume de chercher une crème solaire sans nano mais des études scientifiques et des enquêtes ont pu montrer que bon nombre de crèmes solaires indiquées comme étant sans nano en contenaient finalement. C’est notamment ce qu’a dénoncé l’association 60 millions de consommateurs, sur 18 crèmes solaires indiquées sans nano, la totalité contenait du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules.
Et puis… vous voulez savoir la meilleure : l’obligation d’indiquer [nano] concerne uniquement les ingrédients qui possèdent au minimum 50% de particules nano entre 1nm et 100nm. Je traduis : du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc à 49% nano n’a donc pas l’obligation d’indiquer [nano] et une dimension de nanoparticule de 101nm n’est pas concernée. Dernier détail : la méthode de détection des nanoparticules n’est pas harmonisée, il est alors facile de remettre en doute la véracité des résultats… Eh oui, sinon ça serait trop simple 🥲.
Il ne sert donc plus à rien de chercher une crème solaire avec du dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc sans nano : les études et enquêtes menées à ce sujet démontrent qu’elles en contiennent toutes ! Raison pour laquelle la mention [nano] est d’ailleurs obligatoire en cosmétiques certifiés bio. Plein d’acteurs s’y sont conformés depuis 2022. Si vous voyez un packaging sans cette mention : il n’est pas aux normes en vigueur, c’est tout !
Zoom sur les dangers de l’oxyde de zinc
Effets et dangers de l’oxyde de zinc sur la santé
En 2019, l’ECHA soulignait l’importance de tester davantage l’oxyde de zinc car il est suspecté d’être toxique pour les organes et les organismes aquatiques mais aussi pour son effet potentiellement néfaste sur la reproduction. Parmi les effets potentiels sur la santé de l’oxyde de zinc nano, on retrouve un effet toxique possible sur plusieurs organes (foie, rein, estomac, pancréas…) mais aussi des effets sur le développement du foetus.
La bonne nouvelle ? Selon la Commission Européenne, de très petites quantités de zinc inférieures aux niveaux normaux de zinc présent dans le corps peuvent pénétrer l’épiderme.
Sur la fiche toxicologique de la Commission Européenne et de l’OMS, on peut y lire “Peut provoquer une irritation mécanique des yeux et du tractus respiratoire. L’inhalation de fumées peut provoquer la fièvre des métaux.”
L’utilisation d’oxyde de zinc peut provoquer par inhalation des inflammations pulmonaires et c’est précisément pour cette raison qu’en 2018 la Commission Européenne a interdit l’utilisation de cosmétiques en spray contenant de l’oxyde de zinc. Évitons donc de sniffer notre crème solaire !
Dangers de l’oxyde de zinc sur l’environnement
À nouveau, en ressortant la fiche toxicologique de l’oxyde de zinc, on retrouve : “La substance est très toxique pour les organismes aquatiques. La substance peut causer des effets à long terme sur l’environnement aquatique.”
On retrouve parmi les études, une étude menée par SOS-Nano qui a mis en évidence la toxicité de l’oxyde de zinc sur les larves d’huîtres.
Zoom sur les dangers du dioxyde de titane
Effets et dangers du dioxyde de titane sur la santé
Le dioxyde de titane est suspecté d’être cancérigène et dangereux pour le système immunitaire quand il est inhalé, ingéré ou absorbé de façon répétée.
En 2020, une étude française a également prouvé que ces nanoparticules étaient capables de traverser la barrière placentaire. On en retrouve dans la quasi-totalité des placentas des femmes françaises. Pourquoi ? Parce que le dioxyde de titane est aussi présent dans d’autres cosmétiques, on en retrouve par exemple dans ⅔ des dentifrices. N’hésitez pas à le retirer de tous vos autres produits du quotidien et à le traquer dans vos listes d’ingrédients. Spoiler alert : il est autorisé en bio dans tous les cosmétiques. Depuis 2006, il se retrouve classé dans le groupe des substances cancérigènes possibles chez l’homme du CIRC, ce qui a mené à son interdiction dans les produits alimentaires mais vous en trouverez encore dans vos cosmétiques et dans vos médicaments.
Vous retrouverez dans notre guide « Vivre sans perturbateurs endocriniens » tous les produits dans lesquels on retrouve du dioxyde de titane et plus largement de quoi vous débarrasser des perturbateurs endocriniens de votre quotidien 💪
Effets et dangers du dioxyde de titane sur l’environnement
Les études manquent sur l’effet du dioxyde de titane sur l’environnement mais un rapport publié par l’Umwelt Bundesamt (l’agence fédérale pour l’environnement allemand) a montré que nano ou pas, sous l’effet des UV, le dioxyde de titane était toxique pour la faune. Une autre étude suggère aussi qu’il peut provoquer du stress oxydatif chez les organismes aquatiques. Non, vous n’allez pas stresser les poissons en appliquant votre crème solaire : le stress oxydatif impacte leur reproduction (vous auriez préféré les faire stresser, n’est-ce pas ? 🥲)
Au final : comment se protéger correctement du soleil sans risques ?
Pas de SPF tous les jours de votre vie
Pour commencer, on arrête de se mettre de la crème solaire tous les jours. Après avoir lu cet article vous l’aurez compris : la crème solaire comporte des risques. On l’applique donc uniquement lorsqu’elle est nécessaire. Aller de chez soi à sa voiture ne fait pas partie de ce que j’appelle “nécessaire”. Sauf si vous êtes un.e enfant de la Lune, vos 10 minutes de marche au soleil ne devraient pas avoir d’impact sur votre santé alors qu’appliquer des filtres solaires quotidiennement : oui.
Pourquoi est-ce tant proposer dans les routines skincare ? Tout simplement pour éviter les rides et le vieillissement prématuré de la peau. Je ne sais pas vous, mais personnellement je préfère avoir des rides à 50 ans que de mettre tous les jours des ingrédients cancérigènes sur ma peau 😅. On évite aussi les fond de teint avec SPF. Il est d’ailleurs très difficile de trouver du fond de teint sans dioxyde de titane, alors je vais vous éviter des heures de recherches en vous conseillant simplement la marque des 3 fées qui propose une gamme sans dioxyde de titane (testée et approuvée). Si vous recherchez une petite réduction, voici mon code de parrainage : 191737404 , il vous offre 3€ sur votre première commande.
La meilleure protection : celle que vous n’avez pas besoin de mettre
Aller, je me mets aux phrases bateau mais clairement si on peut éviter de faire l’écrevisse pendant les heures les plus chaudes (11h – 15h en Europe), quand l’indice UV est au-dessus de 5 : c’est mieux. Si vous allez au soleil pendant ces heures chaudes : protégez-vous à l’aide d’un tshirt, d’une casquette voire d’un parasol et n’hésitez pas à rechercher l’ombre aussi souvent que possible.
Tout va bien parce que vous avez des habits UV ? Rien n’est moins sûr, ils contiennent eux aussi des substances chimiques peu recommandables comme des PFAS (en cours de négociation pour leur interdiction), du formaldéhyde, des filtres chimiques comme l’oxybenzone voire naturel comme le dioxyde de titane… Au final, vous vous exposez aux mêmes risques qu’avec les crèmes solaires mais en plus risqué car vous avez aussi tous les composants problématiques des textiles anti-UV… Peste ou choléra, vous voilà prévenu 🤪.
Pour le reste, protégez-vous avec des crèmes solaires labellisées bio
En cas d’exposition prolongée, n’oubliez pas que même avec une crème solaire, votre peau a aussi ses limites et la crème solaire ne va pas filtrer 100% des UVs. L’écran total n’existe pas et il est d’ailleurs interdit de dire écran total en 2024 (c’est so années 2000).
On choisit donc une crème solaire biologique de saison. Attention les filtres solaires se dégradent au fil du temps : ne gardez jamais une crème solaire pour la saison suivante. Même si vous avez la sensation qu’elle fonctionne : un coup de soleil n’est pas le seul indicateur, d’autres UVs pénètrent plus profondément votre peau et favorisent le cancer de la peau.
Pour ce qui est des autres critères : labellisés bio c’est mieux que naturel et si vous trouvez une crème solaire sans parfum et dans un packaging en verre c’est encore mieux ! Et n’oubliez pas qu’un peu de soleil est bénéfique pour la synthèse de la vitamine D. Le soleil est mauvais en excès alors n’oubliez pas de profiter de la vie… même si cela implique quelques rides plus tard 😉.
Sources :
- Risque solaire, ce qu’il faut savoir pour que le soleil reste un plaisir. Santé.gouv
- Ligue suisse contre le cancer, édition 2017
- Dégradation de l’octocrylène en benzophénone. 7 Mars 2021 Chem. Res. Toxicol. 2021, 34, 4, 1046–1054
- Étude réalisée en majorité par des travailleurs de l’Oréal sur les risques de l’octocrylène sur les coraux. 2019
- Commission européenne. Opinion sur les risques liés aux effets oestrogéniques des filtres UV. 12 Juin 2001.
- Lien entre perturbateurs endocriniens chimiques dans les produits de soin et risques de cancer du sein. Science for the public.
- Évaluation des risques de l’oxyde de zinc. ECHA 2019
- Fiche toxicologique de l’oxyde de zinc de la commission européenne, INRS et l’OMS
- – Zinc Oxide Nanoparticles: Therapeutic Benefits and Toxicological Hazards, Elshama SS et al., The Open Nanomedicine Journal, 5 : 16-22, 2018
- – Time-Dependent Toxic and Genotoxic Effects of Zinc Oxide Nanoparticles after Long-Term and Repetitive Exposure to Human Mesenchymal Stem Cells, P. Ickrath et al., Nano-Bio Interactions: Nanomedicine and Nanotoxicology, 18 décembre 2017
- – Zinc oxide nanoparticles induce toxic responses in human neuroblastoma SHSY5Y cells in a size-dependent manner, J. Liu et al., International Journal of Nanomedicine, 1er novembre 2017
- – Zinc-Oxide Nanoparticles Exhibit Genotoxic, Clastogenic, Cytotoxic and Actin Depolymerization Effects by Inducing Oxidative Stress Responses in Macrophages and Adult Mice, R. Pati et al., Toxicological Sciences, avril 2016
- Cf. Les véritables effets des nanoparticules dans leur environnement, Cordis, mars 2018
- Bettini, S., Boutet-Robinet, E., Cartier, C. et al. Food-grade TiO2 impairs intestinal and systemic immune homeostasis, initiates preneoplastic lesions and promotes aberrant crypt development in the rat colon. Sci Rep 7, 40373 (2017)
Woman Writer : Yoko
Yoko défend l’écologie, le bio et la biodiversité depuis de nombreuses années. Fatiguée de décrypter des listes d’ingrédients, de voir que le marketing surpasse bien trop souvent la législation ou la sécurité du consommateur. Yoko est habitée par une volonté de fer de changer les choses en commençant par ce qu’elle sait faire de mieux : la cosmétique bio de demain.
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