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Elles sont inertes, neutres, incolores et pas chères, les huiles minérales ont une belle réputation chez les fabricants.
Paraffinum Liquidum, Petrolatum, Paraffin, Mineral Oil, Petrolatum jelly, Cera Microcristallina, Ceresin, Ozokerite, Polyisobutilene, Synthetic wax, Hydrogenated polyisobutene – Isododecane, Isohexadecane, Silicone quaternium, mehylsilanol, Ceresin
Nous pouvons bien sûr ajouter tous les noms finissant par -cone -xane et -siloxane qui proviennent du silicone mais aussi tous les quats qui finissent par -monium et bien trop présents dans les soins capillaires et shampoings 🫠.
Si certains portent des noms qui nous rappellent vaguement un certain Harry et sa baguette magique, le procédé de fabrication n’a rien d’une aventure fantastique. Tous ces produits sont issus de la pétrochimie, du pétrole. Dans les cosmétiques, ils font donc partie des ingrédients synthétiques.
Ce n’est que depuis la fin du XIXème siècle que l’industrie cosmétique a pris la décision d’utiliser le pétrole comme ingrédient de choix dans ses cosmétiques et plus particulièrement dans les produits capillaires.
Le pétrole Hahn fait alors fureur ! Et croyez-moi, même dans les années 1900, le greenwashing existe déjà !
Au programme : éviter la chute, définir la chevelure, anti-pelliculaire. On décrivait le pétrole Hahn comme l’ingrédient de luxe pour prendre soin de sa chevelure. Bien entendu, tous ces arguments n’étaient basés sur aucune donnée scientifique.
Pour autant ⅓ des salons de coiffure utilisaient le pétrole dans leur soin, ce qui mena à de nombreux accidents où la chevelure prenait feu, voire le salon…
De vrais faits divers dès sa commercialisation en 1896. Des mises en garde contre ce produit apparaissent dès 1897. Cependant, il faudra attendre les années 1970 pour évaluer les conséquences d’un cosmétique sur la santé. Quant aux promesses d’efficacité, il faudra attendre les années 1990.
Vous savez ce qui m’a marqué ? Le Pétrole Hahn existe encore et trône sur les étagères de supermarché. Et je suis certaine que vous avez déjà croisé son chemin sans même avoir prêté attention à ce nom évocateur ! Evidemment, la formule a bien changé et ne peut plus étourdir les femmes ni les faire prendre feu dans un salon de coiffure. Pourtant, on y trouve encore ce fameux ingrédient légendaire : des dérivés de pétrole !
Qu’on soit clair : toutes les huiles minérales, dérivés de pétrole, vaseline etc n’ont aucun bienfait pour la peau. Ce sont des huiles neutres, sans minéraux, sans nutriments qui possèdent en prime des conséquences désastreuses sur l’environnement.
En revanche, elles créent un très beau leurre grâce à un film occlusif qui se dépose sur la peau. Elles sont donc utilisées dans les fonds de teint, dans les crèmes, dans les shampoings… On en retrouve partout. Abondantes, bon marché, les produits de grande surface en raffolent.
Pour citer un exemple, nous retrouvons le silicone. Il crée un film sur les cheveux, permettant de mieux les démêler. Sur la peau, c’est la même histoire : avec ce film imperméable, il empêche les pertes en eau. Le grand problème, c’est que ce film ne part pas et quand la peau ne respire plus : ce sont les impuretés qui s’installent.
Pour aller plus loin sur le sujet des silicones :
>>>>> Silicone quels dangers pour la santé ?
De même pour les cheveux : ils deviennent peu à peu ternes, cassants. Il faudra alors attendre la nouvelle génération de cheveux pour réussir à se débarrasser de ces huiles minérales et dérivées de pétrole…Comme on dit “il ne reste plus qu’à tout couper”…
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Autre domaine dans lequel les huiles minérales sont souvent présentes : dans les baumes à lèvres. Là aussi, ces huiles synthétiques créent un film, les lèvres ne sont alors plus capables de créer leur barrière protectrice. Vous vous retrouvez alors à devoir appliquer ce baume très très régulièrement pour ne pas subir une grande sécheresse des lèvres. Le comble quand on sait que c’est ce même baume à lèvres qui cause la sécheresse !
Certains d’entre eux sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. D’autres comme les silicones sont classés comme PBT. Ça ressemble au nom d’un explosif, mais ces lettres veulent dire “persistants, bioaccumulables et toxiques”. De joyeux mots donc… Ces substances, en se retrouvant dans nos cours d’eau, finissent par s’accumuler le long de la chaîne alimentaire et finissent… dans nos assiettes. Et comme elles ne sont pas biodégradables, elles s’accumulent peu à peu dans nos organes…
Et cela depuis le plus jeune âge, car en 2004 déjà l’Office Fédéral de la Santé Publique de Suisse évoquait ses préoccupations quant à la présence de vaseline dans les soins de maternité. Leur préoccupation se basait sur une étude ayant démontré qu’on en retrouvait en grande quantité dans le lait maternel.
Une donnée d’autant plus inquiétante que certaines alertes ont déjà été lancées sur la contamination des huiles minérales par ce qu’on appelle des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Et là, il n’y a pas de doute : les HAP sont cancérogènes.
Selon la directive européenne, les paraffines indiquées par “petrolatum” sur vos listes d’ingrédients sont classées cancérigènes et devraient être interdites. D’ailleurs, si vous possédez chez vous des cosmétiques achetés en pharmacie ou une grande marque de soin des brûlures, vous remarquerez que cet ingrédient est loin de disparaître. L’ennui, c’est qu’une méthode permet de continuer à les utiliser lorsque les données sur le raffinage sont connues et que la substance est dite “non cancérigène”.
Une étude menée par l’INRS en 2012 a conclu que, je cite :
“La méthode IP346 imposée par l’Union européenne pour le contrôle des huiles de base neuve et couramment utilisée par les pétroliers quelle que soit l’huile ne permet pas de garantir l’absence de substances cancérogènes.”
Il existe 3 méthodes pour évaluer le potentiel cancérigène des huiles minérales. La méthode IP346 est utilisée et imposée par l’Union Européenne. L’INRS a montré que quand celle-ci montrait des résultats positifs, une autre méthode montrait un potentiel cancérigène largement dépassé et cela sur 4 des 6 échantillons testés. L’Union Européenne aurait-elle choisi sciemment la méthode la plus laxiste, susceptible d’autoriser des huiles minérales cancérigènes ?
Affaire à suivre… En attendant, mieux vaut éviter les huiles minérales dans ses cosmétiques.
Voici la to-do-list d’un cosmétique sans ingrédients issus de la pétrochimie.
Vous ne jurez que par la vaseline pour vos mamelons ? Vous pouvez la remplacer par du beurre de karité, des huiles comestibles aux propriétés nutritives. Pourquoi ne pas opter pour de l’huile d’olive 🤗 ? Vous l’aurez compris à la lecture de cet article : n’importe quel ingrédient végétal vous apportera des vertus cicatrisantes, nourrissantes que n’offriront jamais les ingrédients issus de la pétrochimie. En plus, vous aurez l’assurance de ne pas participer à l’accumulation de pétrole potentiellement contaminé par des HAP dans l’organisme de votre bébé tout neuf !
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Yoko défend l’écologie, le bio et la biodiversité depuis de nombreuses années. Fatiguée de décrypter des listes d’ingrédients, de voir que le marketing surpasse bien trop souvent la législation ou la sécurité du consommateur. Yoko est habitée par une volonté de fer de changer les choses en commençant par ce qu’elle sait faire de mieux : la cosmétique bio de demain.
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