“Sans résorcinol”. Cette mention présente sur quelques packagings de colorations chimiques vous dit peut-être quelque chose. L’ANSES se questionne sur les dangers du résorcinol depuis des dizaines d’années maintenant. En 2025, le résorcinol pourrait bientôt être classé comme perturbateur endocrinien, mais même en étant classé, il risque de rester présent dans nos cosmétiques pendant un long moment. On fait le point ?
Le résorcinol est à nouveau un ingrédient créé entièrement de nos mains. Il est donc d’origine synthétique. Sa fabrication fait souvent intervenir des dérivés du benzène (qu’on sait déjà problématique). Il est utilisé pour fabriquer des pneus, du caoutchouc, des colles et résines industrielles. Plus grave encore : on en retrouve dans certains produits alimentaires comme les crevettes, dans des médicaments mais aussi dans certains cosmétiques et soins d’hygiène.
En cosmétique, le résorcinol est utilisé pour ses propriétés :
Globalement, on retrouve du résorcinol dans :
Le résorcinol, malgré son utilisation assez courante est déjà classé comme :
– Toxicité aiguë (par voie orale), catégorie 4 (H302, nocif en cas d’ingestion);
– Toxicité spécifique pour certains organes cibles – Exposition unique, catégorie 1 (H370, risque avéré d’effets graves pour le système nerveux) ;
– Irritation cutanée, catégorie 2 (H315, provoque une irritation cutanée);
– Irritation oculaire, catégorie 2 (H319, provoque une sévère irritation des yeux) ;
– Sensibilisation cutanée, catégorie 1 (H317, peut provoquer une allergie cutanée) ;
– Dangers pour le milieu aquatique – Danger aigu, catégorie 1 (H400, très toxique pour les organismes aquatiques).
L’ANSES dans son communiqué du 14 Février 2025 propose d’y ajouter le classement suivant : Perturbateur endocrinien pour la santé humaine, catégorie 1 (EUH380, peut provoquer une perturbation endocrinienne chez l’être humain).
En 2020 déjà, l’ANSES déclarait dans son rapport que le résorcinol remplissait :
“tous les critères de danger nécessaires pour être définie en tant que perturbateur endocrinien selon les critères de l’OMS (Organisation mondiale de la santé, N.D.L.R.) et les recommandations de 2013 de la Commission européenne”.
Voici les différentes preuves scientifiques de l’effet perturbateur endocrinien du résorcinol :
La classification ne permet pas d’interdire la substance, juste de limiter son pourcentage et d’encourager son remplacement. Oui oui, vous avez bien lu. Pourquoi c’est un problème ? Tout simplement parce que les perturbateurs endocriniens peuvent agir à petite dose et peuvent même être plus néfastes à petite dose qu’à haute dose.
Si le résorcinol sera officiellement classé comme perturbateur endocrinien, il rentrera dans la classification des substances extrêmement préoccupantes et nécessitera une autorisation REACH pour être utilisé. Les industriels seront donc dans l’obligation de mentionner l’utilisation de cette substance dans les produits contenant plus de 0,1% de résorcinol.
Vous habitez au Canada ? Par chance, le résorcinol est déjà interdit dans les produits destinés à être appliqués sur la peau. Un exemple à suivre !
Les différentes appellations du résorcinol et ses dérivés :
Les cosmétiques contenant du résorcinol sont censés afficher sur leur emballage « Contient de la résorcine ». Le problème ? Tous les cosmétiques ne se conforment pas à la loi, comme nous avons pu le voir dans un autre article : 1 cosmétique sur 3 ne respecte pas la loi en terme d’étiquetage.
Le résorcinol et ses dérivés sont interdits en label bio ! Si vous choisissez un cosmétique certifié bio COSMOS, vous avez donc la certitude de n’avoir aucun résorcinol dans votre produit.
De manière générale, voici comment vous assurer de ne pas rencontrer cet ingrédient :
Chez moom, nous avons fait le choix de produits biologiques formulés sans ingrédients problématiques et surtout : certifiés sans perturbateurs endocriniens.
Pour autant, notre crème a montré une efficacité incomparable sur la présence de taches pigmentaires, de mélasma et d’autres soucis liés à l’hyperpigmentation de la peau.
On découvre ensemble les ingrédients et les qualités de notre crème Ynestra ?
Grâce à ces acides lactiques et la présence d’hibiscus, elle favorise le renouvellement cellulaire et aide à estomper les taches pigmentaires tout en affinant le grain de peau.
Ses extraits de romarin contribuent quant à eux à lutter contre les imperfections et l’oxydation des cellules responsables des taches.
Notre crème est également formulée sans parfum et testée dermatologiquement sur un panel constitué à 100% de peaux sensibles. La fleur d’oranger qui améliore l’éclat de votre peau apportera une douce odeur à votre moment de soin.
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Yoko défend l’écologie, le bio et la biodiversité depuis de nombreuses années. Fatiguée de décrypter des listes d’ingrédients, de voir que le marketing surpasse bien trop souvent la législation ou la sécurité du consommateur. Yoko est habitée par une volonté de fer de changer les choses en commençant par ce qu’elle sait faire de mieux : la cosmétique bio de demain.
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