Pas de panique, cependant : toute votre trousse de toilette n’est pas forcément à jeter ! Première étape : repérez sur les étiquettes les composants à fuir à tout prix.
Les fameux perturbateurs endocriniens, bien sûr : conservateurs de la grande famille des parabens ou leurs remplaçants, MIT, triclosan, phénoxyethanol et autres ethers de glycol, EDTA, BHA, BHT, alcool modifié, phtalates… Ils interfèrent avec notre système hormonal et peuvent nuire au bon déroulement de votre grossesse, au développement de votre bébé, à sa santé dès la naissance ou beaucoup plus tard.
Pour creuser cette si importante question
→ Grossesse et perturbateurs endocriniens : où sont-ils ? comment les éviter ?
Méfiance avec
les sels d’aluminium (chlorhydrate d’aluminium notamment), perturbateurs endocriniens
seulement suspectés
mais aux effets neurotoxiques avérés, nocifs pour les reins, mis en cause dans certains cancers et très courants dans les déodorants, dentifrices, rouges à lèvres.
Attention aux
filtres solaires des crèmes solaires ou hydratantes, maquillages et parfums, qu’ils soient
chimiques, même dépourvus de perturbateurs endocriniens (ils sont rares!), ou
minéraux. Le problème ?
Les nanoparticules. Sans certitudes quant à leurs effets à long terme, ceux que nous connaissons ne donnent pas franchement envie de s’en tartiner : altération de la barrière protectrice du cerveau, inhibition de protéines indispensables à l’élimination des substances toxiques, atteinte de l’ADN.
Enfin, prudence maximale avec les produits parfumés. Synthétiques, leurs mentions
fragrance, parfum ou aroma sont la couverture d’agents pas franchement recommandables : solvants polluants, irritants, neurotoxiques et perturbateurs endocriniens. Ça sent tout de suite moins bon ! Les soins estampillés
sans parfum ? Synthétiques, ils sont souvent pleins d’ingrédients tout aussi néfastes pour… neutraliser les odeurs de leurs composants. On pourrait presque en rire, si notre santé n’était pas en jeu.
Les parfums naturels, alors ? Tout dépend de leur composition. A base d’hydrolats : pas de souci. Mais certaines
huiles essentielles ont une action hormonale similaire aux œstrogènes, celles à base de cétone sont abortives. Le principe :
zéro huile essentielle au premier trimestre. Pour la suite, et jusqu’à la fin de l’allaitement, uniquement des soins faiblement dosés exclusivement en application cutanée, avec avis professionnel. Et jamais sur le ventre ni la poitrine.
Pour en savoir plus : → Grossesse et huiles essentielles : quels dangers pour la femme enceinte ?