Perturbateurs endocriniens : la menace des 1000 jours
👾 Perturbateurs endocriniens : ces termes nous sont devenus familiers grâce aux scandales sanitaires à répétition. On vous a déjà conseillé de particulièrement les éviter pendant la grossesse ? A raison ! Mais au-delà des yakafokon, pas toujours facile de savoir quoi faire. Qui et où sont-ils? Comment, pourquoi s’en préserver ? 🤔
👆🏼 On vous en dit un petit peu plus et surtout on vous donne quelques petites astuces pour éviter ces invisibles nuisibles de notre quotidien !
⚠️ PS : On ne peut pas tout faire ! Relativisez, sans pression ni culpabilité, et ne vous empêchez pas de vivre : non, vous ne pourrez pas échapper à TOUS les perturbateurs endocriniens. Vous informer pour agir là où c’est possible est déjà énorme.
🍒 Cerise sur le gâteau, éviter les perturbateurs endocriniens vous fera adopter de nouvelles habitudes bénéfiques sur tellement d’autres plans : santé, nutrition, environnement… D’une pierre 4 coups !
Les 1000 jours au coeur du débat
C’est une période durant laquelle votre enfant est extrêmement vulnérable. Des troubles qui pourraient l’atteindre plus tard (cancer, malformations, troubles du comportement, hyperactivité, diabète, baisses de QI, endométriose…) peuvent prendre racine à cet âge là : de la conception à ses 2 ans. Une pression énorme mais aussi un pouvoir. Celui de préserver sa santé et la vôtre ! D’échanger par exemple cosmétiques et produits ménagers conventionnels contre produits bio.
Vulnérable mais pourquoi ?
Les premières semaines de grossesse et celles précédant la conception sont particulièrement critiques. Les perturbateurs endocriniens augmentent le risque de fausse-couche et l’embryon est très vulnérable au cours de ce premier trimestre : ses organes sont en train de se mettre en place. Chaque message envoyé depuis le système endocrinien qui pourrait être brouillé par ces perturbateurs peut avoir une répercussion sur son développement.
La législation : le pouvoir des doses
Une certitude : les dégâts des perturbateurs endocriniens ne sont plus à débattre (C’est même Santé Publique France qui le dit!). Pour autant, la législation ne nous protège pas, ils trônent en petite quantité dans notre quotidien un peu partout et ont contaminé toutes les sphères (un véritable système circulaire).
Aujourd’hui, se préserver à 100% des perturbateurs endocriniens est impossible. Ça y est nous voilà déprimé.es ? C’est le moment de dégainer LA bonne nouvelle…
4 tips efficaces pour éviter les perturbateurs endocriniens
1 - Opter pour une alimentation saine & variée
L’alimentation est notre principale source de contamination (pesticides, métaux lourds…). Les bons réflexes ? Manger bio et éplucher fruits et légumes non bios, éviter les plats industriels, limiter les poissons gras pleins de métaux lourds. Ne ruinez pas ces efforts en utilisant des films ou contenants plastiques (surtout d’avant 2015 et/ou s’ils doivent être chauffés), du téflon plein de composants perfluorés, des conserves et canettes métalliques, bouteilles en plastique. Privilégiez verre, inox ou céramique.
2 - Purifier son air & éviter les polluants
Retardateurs de flammes figurent parmi les perturbateurs connus : privilégiez le made in UE aux normes plus protectrices, les matières naturelles. Et lavez systématiquement tissus et peluches après achat. Évitez aussi le tabac, la moisissure, le chlore, les sprays et aérosols. À cause d’eux, notamment, notre air intérieur est souvent plus pollué que l’extérieur. Aérez en grand au minimum 15 minutes par jour. Ne jamais obstruer les ventilations.
3 - Trier produits ménagers et cosmétiques
Côté ménage, on peut TOUT faire (dont des économies) avec du vinaigre blanc, du savon noir et du bicarbonate. Exit aussi parfums d’intérieur, bougies parfumées, encens. Plus de 40% des cosmétiques contiendraient au moins un perturbateur endocrinien. Le naturel et bio est une façon de vous en préserver, mais insuffisante car certains composants naturels ont une action oestrogénique et comme vous le savez c’est un combat qui nous tient à coeur ;).
Les premiers cosmétiques certifiés sans perturbateurs endocriniens
Avec Moom nous vous avons fait une promesse : celle de garantir l’absence de perturbateurs endocriniens dans vos soins ! Nos cosmétiques sont les seuls produits sur le marché certifiés sans perturbateurs endocriniens grâce au test OEDT.
Pour les découvrir ↓
4 - Laissez les travaux aux autres
Vous voulez certainement préparer le futur nid de bébé ? Attention aux COV (composés organiques volatiles) : optez pour des peintures écologiques à l’eau, des meubles en bois massif ou d’occasion plutôt qu’en panneaux de fibres. Le mieux ? Restez donneuse d’ordre dans votre canapé et déléguez la réalisation des travaux, suffisamment en amont de la naissance (profitez, dans quelques mois ce sera fini!).
Women Writer : Deborah
Deborah défend l’écologie, le bio et la biodiversité depuis de nombreuses années. Fatiguée de décrypter des listes d’ingrédients pour ses proches, de voir que le marketing surpasse bien trop souvent la législation ou la sécurité de la future maman, Deborah est habitée par une volonté de fer de changer les choses en commençant par ce qu’elle sait faire de mieux : la cosmétique bio de demain.