Les non-douches s’accumulent, vous déjeunez à 17h et culpabilisez devant ces stars actives sur talons de 12 à J+3 ? Qui vous dit qu’elles ne rêvent pas de votre pyjama pilou, le cheveu peut-être gras mais avec bébé, loin des regards ? Vos priorités, les premières semaines : proximité avec bébé, repos, mise en route de l’allaitement, suivi médical, accompagnement des aîné.e.s. Tout le reste peut attendre ou être délégué.
Vos journées vont se dérouler au (non-)rythme d’un nouveau-né : n’en attendez pas trop !
Dégagez-vous de toute contrainte : peu d’engagements, personnels ou professionnels, annulés sans état d’âme si besoin. Priorisez les visites qui vous font du bien, aidantes, importantes pour vous. Tant pis si Tata fait la tête, il sera toujours temps de se rattraper plus tard.
Et DE-CUL-PA-BI-LI-SEZ ! Lessive, administratif, envoi des faire-part, courses ou même promenade ? Pour les jours avec. Les jours sans, relativisez : non, vous n’avez pas rien fait, vous avez nourri et rassuré un bébé en pic de croissance. Vous avez bouquiné, bébé dans les bras, au lieu de donner le bain ? Un programme parfait. Pour vous deux ! Concentrez-vous sur votre bien-être et celui de bébé : profitez. De ne pas travailler, de prendre le temps de vous découvrir, vivre à son rythme, traîner au lit ensemble. Vous songerez bientôt à cette bulle hors du temps avec nostalgie.
Pensez avant tout pratique, vous ferez joli plus tard. Même si sa chambre l’attend, gardez bébé à proximité pendant cette période de réveils nocturnes inévitables. Avec une petite lumière tamisée et tout ce qu’il vous faut pour le changer et nourrir sans trop vous réveiller. Ses tenues ? Pyjama, body, bavette et langes à foison : sur l’épaule, en tête de matelas, toujours à portée de main… C’est moins joli ? Ça évite surtout de multiplier les lessives (parlons vrai : vous allez vivre quelques temps au milieu de corbeilles de linge sale/à plier). Gardez sorti ce que vous utilisez 20 fois par jour. Votre maison est moins présentable ? Instagram ce sera pour plus tard 😉.
Un post-partum s’affronte avec beaucoup de bienveillance, de l’aide, un peu de préparation et une pointe d’égoïsme bien placé. Oui, on a le droit d’en avoir marre, de penser que la vie était plus simple avant. Sans culpabiliser. C’est mieux quand ça sort et ne fait pas de vous une moins bonne mère. Et le dire autour de vous, c’est aussi militer : le post-partum ne doit plus être un tabou !
2 commentaires
Anonyme
Salutations ! Des conseils très utiles dans cet article ! Ce sont les petits changements qui apportent les plus grandes améliorations. Merci beaucoup de partager !
Deborah
Avec plaisir :). Merci d’avoir pris le temps de lire nos contenus.